Jurisprudence du 24 mars 2017 de la cour de cassation En traitant directement la plainte de RANARISON Tsilavo, d'après...

En traitant directement la plainte de RANARISON Tsilavo, d’après RATOVONELINJAFY Bakoly, Président de Chambre de la cour de cassation, le Procureur Général qui a autorité sur tous les officiers de police judiciaire n’a commis aucune violation de la loi

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Sur le premier moyen de cassation tiré des articles 25 et 26 de la Loi organique N°2004-036 du 1er Octobre 2004 sur la Cour Suprême, ensemble des articles 131, 161, 183 à 188 du Code de Procédure Pénale, pour violation des règles de droit relatives à la saisine d’un Tribunal Correctionnel ;

En ce que la plainte avec demande d’arrestation en date du 20 juillet 2015 du Monsieur RANARISON Tsilavo a été adressée à Monsieur le Procureur Général près la Cour d’Appel d’Antananarivo

Alors qu’aux termes des articles susvisés,  trois catégories seulement de personnes sont habilitées à recevoir les plaintes, soit les officiers de police judiciaire, soit  le Procureur de la République, soit le Juge d’instruction ;

Vu lesdits textes

Attendu qu’il résulte des dispositions combinées des articles  147 et 150 du Code de Procédure Pénale que le Procureur Général près la Cour d’Appel qui est membre du Ministère Public exerce l’action publique ;

D’où il suit qu’en déclenchant les poursuites après avoir été saisi d’une plainte de la victime, le Procureur Général qui a autorité sur tous les officiers de police judiciaire n’a commis aucune violation de la loi.

D’où il suit que le moyen manque en droit ne peut être admis ;

 

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